Création du nouveau du Musée de Saint-Gilles

Le musée de Saint Gilles, dont les collections traitent de la richesse architecturale du célèbre site de l’abbatiale et de l’évolution de la ville et du territoire, déménage dans un nouveau bâtiment. Conçu par W architectures, il se situe dans l’aile ouest de l’abbaye, au-dessus du cellier des moines. Ce nouvel écrin préserve la richesse archéologique et architecturale du site en s’y glissant de manière douce et propose une fine passerelle d’accès longeant le bâtiment et évoquant la circulation de l’ancien cloître.

Cette implantation exceptionnelle au cœur du lieu qui constitue l’origine du propos muséographique est valorisée par un parcours et une expérience de visite qui tissent des liens entre le site, le discours, les collections et les visiteurs. L’église abbatiale et l’ancien site de l’abbaye constituent un point de départ et un fil rouge, guidant les visiteurs dans leurs parcours, les menant du parvis, au cloître, et jusqu’aux hauteurs du bâtiment où d’autres perspectives se révéleront à lui. En relation étroite et en dialogue avec l’architecture existante et la nouvelle architecture, la scénographie dessine des espaces qui deviennent des espaces tampons entre intérieur et extérieur. Le visiteur est plongé dans une visite dynamique où son regard oscille entre proche et lointain, entre des œuvres et dispositifs, qu’il peut regarder, lire en détail, parfois toucher et une architecture patrimoniale et historique au loin, qu’il peut contempler au travers des baies.

Cette graduation permet de faire évoluer les ambiances au sein du parcours et de créer une visite qui s’ouvre dans une dynamique de rayonnement : de l’espace clos et délimité de la grotte légendaire de Saint-Gilles aux vastes étendues des territoires alentours.

La visite démarre au Niveau 1 par une immersion dans l’univers de la légende de Saint Gilles puis, l’espace s’entrouvre sur la construction du site de l’abbaye et son histoire. L’espace est plus large mais monacal et délimité, tourné sur soi. Au second niveau, dans des espaces ouverts vers la lumière naturelle et sur les vues sur les toits de la ville et l’horizon, il est question du déploiement de la ville, du territoire et des activités humaines.

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